𝗦𝘆𝗻𝗰𝗵𝗿𝗼𝗻𝗶𝗰𝗶𝘁𝗲́ 𝗱𝘂 𝗺𝗮𝘁𝗶𝗻 Ce dimanche matin, j’aide mon fils à réviser pour son bac. Sujet du jour : le futur du livre. Et pendant qu’on échange sur la lecture, la transmission des connaissances, les supports… je reçois la dernière newsletter de Stéphane Schultz (15marches). Une coïncidence forte, presque troublante. Dans cette édition, Stéphane partage un message sincère et important autour du rôle essentiel des petits éditeurs indépendants — et des difficultés qu’ils traversent aujourd’hui. Il évoque notamment son propre éditeur, les éditions Apogée, une maison indépendante rennaise mise à l’épreuve par une conjoncture compliquée. Il écrit : “𝘑𝘦 𝘯𝘦 𝘷𝘢𝘪𝘴 𝘱𝘢𝘴 𝘦𝘯𝘵𝘳𝘦𝘳 𝘪𝘤𝘪 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘶𝘯 𝘥𝘦́𝘣𝘢𝘵 𝘴𝘶𝘳 𝘭𝘦 𝘮𝘰𝘥𝘦̀𝘭𝘦 𝘦́𝘤𝘰𝘯𝘰𝘮𝘪𝘲𝘶𝘦 𝘧𝘰𝘪𝘳𝘦𝘶𝘹 𝘥𝘦 𝘭’𝘦́𝘥𝘪𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘧𝘳𝘢𝘯𝘤̧𝘢𝘪𝘴𝘦 : 𝘫’𝘢𝘪 𝘧𝘢𝘪𝘵 𝘭𝘦 𝘤𝘩𝘰𝘪𝘹 𝘥𝘦 𝘱𝘢𝘴𝘴𝘦𝘳 𝘱𝘢𝘳 𝘶𝘯 𝘦́𝘥𝘪𝘵𝘦𝘶𝘳 𝘱𝘳𝘰𝘧𝘦𝘴𝘴𝘪𝘰𝘯𝘯𝘦𝘭 𝘱𝘭𝘶𝘵𝘰̂𝘵 𝘲𝘶𝘦 𝘱𝘢𝘳 𝘈𝘮𝘢𝘻𝘰𝘯 𝘰𝘶 𝘥’𝘢𝘶𝘵𝘳𝘦𝘴 𝘧𝘰𝘳𝘮𝘶𝘭𝘦𝘴 𝘥’𝘢𝘶𝘵𝘰-𝘦́𝘥𝘪𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘦𝘵 𝘫𝘦 𝘭’𝘢𝘴𝘴𝘶𝘮𝘦. 𝘚𝘢𝘤𝘩𝘦𝘻 𝘫𝘶𝘴𝘵𝘦 𝘲𝘶’𝘶𝘯𝘦 𝘢𝘶𝘵𝘳𝘪𝘤𝘦 𝘰𝘶 𝘶𝘯 𝘢𝘶𝘵𝘦𝘶𝘳 𝘯𝘦 𝘨𝘢𝘨𝘯𝘦 𝘲𝘶𝘢𝘴𝘪𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘳𝘪𝘦𝘯 𝘴𝘶𝘳 𝘭𝘢 𝘷𝘦𝘯𝘵𝘦 𝘥’𝘶𝘯 𝘭𝘪𝘷𝘳𝘦 : 1,20€ 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘮𝘢 𝘱𝘢𝘳𝘵. 𝘊𝘦 𝘯’𝘦𝘴𝘵 𝘥𝘰𝘯𝘤 𝘱𝘢𝘴 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘤𝘦𝘭𝘢 𝘲𝘶𝘦 𝘭’𝘰𝘯 𝘦́𝘤𝘳𝘪𝘵, 𝘦𝘵 𝘦𝘯𝘤𝘰𝘳𝘦 𝘮𝘰𝘪𝘯𝘴 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘤𝘦𝘭𝘢 𝘲𝘶𝘦 𝘫𝘦 𝘷𝘰𝘶𝘴 𝘦́𝘤𝘳𝘪𝘴 𝘤𝘦 𝘮𝘢𝘵𝘪𝘯. 𝘊𝘦 𝘲𝘶𝘪 𝘦𝘴𝘵 𝘦𝘯 𝘫𝘦𝘶 𝘦𝘴𝘵 𝘭𝘢 𝘤𝘢𝘱𝘢𝘤𝘪𝘵𝘦́ 𝘢̀ 𝘢𝘭𝘭𝘦𝘳 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘶𝘯𝘦 𝘭𝘪𝘣𝘳𝘢𝘪𝘳𝘪𝘦 𝘥𝘦𝘮𝘢𝘪𝘯 𝘦𝘵 𝘺 𝘵𝘳𝘰𝘶𝘷𝘦𝘳 𝘶𝘯 𝘷𝘢𝘴𝘵𝘦 𝘤𝘩𝘰𝘪𝘹 𝘥’𝘰𝘶𝘷𝘳𝘢𝘨𝘦𝘴, 𝘺 𝘤𝘰𝘮𝘱𝘳𝘪𝘴 𝘤𝘦𝘶𝘹 𝘥𝘦 𝘱𝘦𝘵𝘪𝘵𝘴 𝘦́𝘥𝘪𝘵𝘦𝘶𝘳𝘴. 𝘌𝘵 𝘥𝘦𝘳𝘳𝘪𝘦̀𝘳𝘦 𝘦𝘭𝘭𝘦, 𝘭𝘢 𝘤𝘢𝘱𝘢𝘤𝘪𝘵𝘦́ 𝘥𝘦 𝘥𝘪𝘧𝘧𝘶𝘴𝘦𝘳 𝘥𝘦𝘴 𝘪𝘥𝘦́𝘦𝘴, 𝘵𝘰𝘶𝘵𝘦𝘴 𝘭𝘦𝘴 𝘪𝘥𝘦́𝘦𝘴, 𝘴𝘢𝘯𝘴 𝘱𝘢𝘴𝘴𝘦𝘳 𝘱𝘢𝘳 𝘭𝘦𝘴 𝘧𝘰𝘶𝘳𝘤𝘩𝘦𝘴 𝘤𝘢𝘶𝘥𝘪𝘯𝘦𝘴 𝘥𝘦 𝘲𝘶𝘦𝘭𝘲𝘶𝘦𝘴 𝘨𝘦́𝘢𝘯𝘵𝘴 𝘥𝘦 𝘭’𝘦́𝘥𝘪𝘵𝘪𝘰𝘯.” Cette coïncidence m’a touchée. En préparant un oral sur le futur du livre, on pense souvent au numérique, à l’IA, aux supports… Mais on oublie parfois que cet avenir se joue aussi dans les équilibres fragiles de l’édition, dans la diversité des voix qu’on choisit de soutenir, dans nos gestes de lecteurs et lectrices. Aller en librairie, découvrir un éditeur indépendant, offrir un livre hors des grands circuits : des actes simples, mais essentiels. 👉 Soutenir la bibliodiversité, c’est aussi ça. N’hésitez pas à partager en commentaires vos éditeurs préférés — c’est toujours un plaisir d’en découvrir !